Pays : le Niger

Investissement choisi : est le renforcement de la participation communautaire pour promouvoir la vaccination. Il s’agit d’investir dans un système où la responsabilité de vacciner soit partagée entre les communautés et le programme de vaccination afin de parvenir à une couverture uniformément élevée grâce à la vigueur de la demande et à la grande qualité des services.

Raisons du Choix

Le Niger est un pays où la couverture vaccinale est faible. Selon les résultats de l’ECV 2017, 203 332 enfants de 0-11 mois de la cohorte 2016 n’ont pas été vaccinés au Penta 3. Quatre (4) régions (Zinder, Tahoua, Maradi et Tillabéry) ont principalement enregistré le plus grand nombre d’enfants non vaccinés avec 157 868 enfants soit 76,6% du total d’enfants non vaccinés.

Aux nombres des raisons de la non vaccination des enfants figurent :

Faible implication de la communauté (Organisation à base communautaire, OSC, des leaders traditionnels, religieux et des élus locaux pour favoriser la demande de services de vaccination ;
Les communautés ont un accès limité aux messages essentiels sur la santé (communication de masse et interpersonnelle) (10% des mères conservent des cartes de vaccination (ECV 2017) ;
Existence de certaines normes sociales et tradition néfastes à la fréquentation/utilisation des services de santé (claustration, quarantaine après l’accouchement, refus)

Le Niger est l’un des pays de la sous-région ayant opté pour la cogestion des services. Cette cogestion devrait se traduire à travers le partage des responsabilités entre la communauté et les structures sanitaires. Pour ce faire, des textes de lois ont été adoptés pour organiser la participation communautaire dans le système non hospitalier. L’une des missions de ces structures de participation communautaire (comités de santé et comités de gestion) est la promotion de l’utilisation des services curatifs et préventifs dont la vaccination. Ces comités qui devraient booster l’engagement communautaires sont devenus de plus en plus léthargiques et les communautés participent peu aux actions de santé en général et la vaccination en particulier

Sept (7) Stratégies

- Participer les communautés et susciter une demande
- Mobiliser et communiquer pour la vaccination
- S’attaquer à la réticence vis-à-vis des vaccins et aux idées fausses a leur sujet ;
- Surveiller le fonctionnement du programme et la survenue de maladies ;
- Repérer et approcher ceux qui sont restes hors d’atteinte ;
- Améliorer les compétences des vaccinateurs et s gestionnaires ;
- Créer une synergie avec certaines actions particulières en matière de vaccination

Trois (3) stratégies Retenues

Participer les communautés et susciter une demande
Mobiliser et communiquer pour la vaccination
Améliorer les compétences des vaccinateurs et s gestionnaires ;

Mon Appréciation :

Nous avons lis l’investissement transformant du collègue du Niger qui a choisi d’investir dans un système où la responsabilité de vacciner soit partagée entre les communautés et le programme de vaccination afin de parvenir à une couverture uniformément élevée grâce à la vigueur de la demande et à la grande qualité des services.

Le chapitre de la raison du choix donne les informations sur le contexte de la couverture vaccinale au pays ou en 2016 près de 77% des enfants non vacciné en pentavalent 3 proviennent de 4 régions du pays, mais ni le nombre ou les noms des autres régions avec les performances acceptables n’est pas connu. Il est important que l’auteur puisse comparer l’organisation de la participation communautaire entre les régions qui ont des bonnes couvertures vaccinales avec celles avec faible CV. Ce qui pourrait donner une idée sur l’influence de part de la participation communautaire sur l’amélioration. Il y a risque qu’autres opérations de la vaccination puissent avoir aussi une part importante de l’influence dans cette contre-performance.

Parmi les trois stratégies retenues, les deux premiers sont en rapport avec l’investissement transformant sélectionné. Mais le troisième se rapporte plus sur le renforcement des capacités des prestataires.

Au regard des arguments repris dans le contexte du Niger, il était question de retenir comme troisième stratégie : S’attaquer à la réticence vis-à-vis des vaccins et aux idées fausses a leur sujet ;